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Les complications de la greffe à court terme

Certains problèmes chirurgicaux peuvent survenir après l’intervention.
La complication précoce la plus grave de la greffe est la thrombose, qui signifie que l’artère ou la veine se bouche. Il est très rare qu’elle puisse être traitée efficacement, elle explique 0,5 à 2 % des pertes de greffons.

Des sténoses peuvent aussi se produire. Il s’agit de rétrécissements de la veine, de l’artère, ou de l’uretère par exemple. Elles ne nécessitent pas obligatoirement de ré-intervention. Elles peuvent toutefois prolonger l’hospitalisation et dans de très rares cas compromettre le pronostic de la greffe.

Il arrive que le rein greffé ne se remette pas immédiatement à fonctionner. Dans ce cas, le recours à quelques séances de dialyse est nécessaire, pour lui laisser le temps de se mettre en marche. En général, cela se produit au bout de quelques jours ou quelques semaines. De façon très rare, le rein ne récupère pas. C’est ce qu’on appelle une non fonction primaire. Cela peut concerner 1 à 2 % des greffes, parfois un peu plus pour les greffons issus de donneurs « à critères élargis » ou ayant présenté un arrêt cardiaque prolongé.

Le rejet aigu se produit lorsque l’organisme « attaque » l’organe greffé, par les défenses immunitaires et une réaction inflammatoire. Il concerne aujourd’hui moins de 10% des patients transplantés, en raison des progrès des médicaments antirejet.

Dans certaines situations immunologiques, en particulier lorsque le receveur présente un ou des anticorps dirigés contre le donneur, un rejet humoral peut survenir, avec une fréquence comprise entre 5 et 30 %. Le diagnostic de ces rejets, qui surviennent durant les premiers mois de la greffe, est fait par biopsie. Des traitements spécifiques sont alors mis en œuvres.