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La greffe à partir d’un donneur décédé

Pour les patients qui n’ont pas de donneur vivant dans leur entourage ou qui ne souhaitent pas recourir à cette technique, l’alternative est le recours à un greffon provenant d’un donneur décédé. En 2015, 85% environ des greffes rénales provenaient d’un donneur décédé.

Il existe deux types de donneurs décédés

1. Les donneurs décédés en état de mort encéphalique (DDME) :

C’est une forme rare de la mort (un décès sur mille). Elle survient le plus souvent à la suite d’un traumatisme crânien ou d’un accident vasculaire cérébral, et conduit en quelques heures à la destruction définitive du cerveau.

2. Les donneurs décédés suite à un arrêt cardiaque (DDAC) :

Les reins peuvent aussi être prélevés sur des personnes décédées présentant un arrêt cardiaque et respiratoire. Ce type de prélèvement doit être réalisé que dans des conditions techniques très précises. En effet, lorsque le cœur a cessé de battre, les organes se détériorent rapidement.

Le manque de greffons

Le nombre de donneurs décédés prélevés chaque année en France ne permet pas de greffer tous les patients en attente d’un rein :

  • 14000 patients environ ont été en attente d’une greffe de rein en 2014
  • 1769 donneurs décédés ont été prélevés
  • Seulement 3470 greffes de rein ont été réalisées au cours de l’année, dont 537 à partir d’un donneur vivant

 

Sources

  1. Voir http://www.agence-biomedecine.fr rubrique « site des professionnels », « rapport médical et scientifique »